Live, Love, Lift
Ça n’a pas dû vous échapper mais dimanche c’était la st Valentin. Non c’est vrai ?? …
Il y a ceux qui l’ont passé avec leur moitié et il y a les autres, comme moi qui étaient à la salle de sport.
Oui je suis célibataire.
Depuis quelques temps, je me pose beaucoup de questions sur mon célibat (on dirait que je parle d’une maladie). Je me demande si je suis célibataire parce que je suis trop exigeante, trop chiante, trop quoi et à l’évidence ça serait ce « trop » de quelque chose qui m’empêcherait de trouver l’âme soeur. Ok c’est bien mais on a toujours pas identifié le coupable.
Dans les discussions avec mes copines, ce qui revient toujours c’est un « trop » plein d’indépendance.
A croire qu’être une femme active, avec un job et une activité sportive serait un frein à la rencontre amoureuse. Entendons-nous bien, la rencontre c’est pas le soucis mais c’est plutôt de la transformer en relation stable et pérenne.
J’entends encore mes amies me dire « normal tu fais trop peur, ils n’assument pas »
Wow, je fais peur moi ? En tout cas vous avez remarqué, c’est encore un « trop » de quelque chose…
Je sais que les mecs adorent l’idée de protéger leur nana, d’être le héros, le bonhomme quoi mais ce n’est pas parce que je ne suis pas en détresse que je n’ai pas besoin d’être protégée !
Bon bref passons.
Deuxième piste, je fais « trop » de sport.
Quand je fais la rencontre d’un homme, je distingue 2 réactions, il y a ceux qui s’imaginent déjà en train de faire des tractions lestées avec vous sur le dos et ceux qui ne font pas de sport mais le fait que vous en pratiquiez ne leur pose aucun problème.
le legging sûrement…
Pourtant ils ne s’imaginent pas ce que ça représente de vivre avec une sportive (ça vaut pour les hommes aussi). Les réveils matinaux pour aller courir, les repas sans matière grasse et hyper protéinés, les paires de baskets qui s’amoncèlent dans l’entrée et s’entendre dire « t’en as pas marre de faire du sport » … Je grossis le trait mais ce n’est pas loin d’être ça.
En règle générale, être sportive plaît aux hommes mais de là à ce que ça soit un atout, il y a une marge. Des amis hommes m’ont avoués qu’en réalité, ils préfèrent que leur copine ne fasse pas de sport car ils ne l’imaginent pas à la salle de gym, entourée de gros bras musclés qui ne seraient pas les leurs ou pour éviter sans cesse de lui courir après pour passer du temps en amoureux.
Pour ma part j’ai changé plusieurs fois « de fusil d’épaule » et même si j’assume complètement d’être cataloguée « sportive » désormais j’évite de parler d’entrée de jeu de ma passion et je passe volontairement sous silence mon compte Instagram pour éviter de passer pour une accro au sport shootée à l’adrénaline, qui se nourrit de graines et d’algues et qui a pour unique obsession de faire grossir son popotin jusqu’à ne plus pouvoir rentrer dans son jean fétiche.
Mais si on prenait le problème dans un autre sens.
Si ce n’est pas un « trop » mais plutôt un « pas assez » ?
Si en fait, c’était le syndrome « service minimum » qui semble affecter une grande partie de la gente masculine qui serait la cause de ce gigantesque malentendu entre hommes et femmes ? Ok messieurs j’arrête là le pamphlet, je sais que nous ne sommes pas des anges.
Alors rassurez-vous, être célibataire n’est pas une maladie. En toute franchise, ce n’est pas toujours facile mais ce n’est pas une fatalité mais plutôt une étape dans la vie de tout à chacun pendant laquelle nous en apprenons plus sur nous même que « pendant toute une vie ».
Devons-nous pour autant changer notre façon de vivre pour se donner plus de chance de rencontrer quelqu’un ? Faire moins de sport, avoir un régime alimentaire moins stricte… ?
Ce qui est sûr c’est que se rendre disponible pour l’autre est très important, c’est un message fort et un geste qui sera apprécié.
Au bout du compte, les problématiques rencontrées sont assez similaires que l’on soit sportif ou non. Dans toute chose, il faut persévérer, être patient et y croire. Des valeurs que l’on retrouve dans le sport et qui pour le coup nous sont bien utiles.
Bon pas de panique car il paraît que 62% des rencontres se font lors d’activités culturelles et sportives. A côté de ça, 29% se font sur les sites de rencontres. Bon on va éviter Tinder hein. Pourquoi ne pas essayer alors les sites spécialisés dans les rencontres amoureuses entre sportifs ? Non non ce n’est pas pitoyable 😅
En attendant on peut se consoler en se disant que le vaillant combattant qui aura réussit à passer toutes les étapes en mode Mud Day sera le bon et qu’il aura bien mérité les clés de notre cœur.
« Le prochain c’est le bon ! Trouver l’âme Soeur en 5 étapes »
Bénédicte Ann
Peace&Love
Audrey
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