Récit de course : La Noctambule 2015

Après la Energizer Night Run Paris au mois de juillet c’est la deuxième fois que je cours la nuit et je suis toujours aussi enthousiaste ! Au premier abord, ça peut faire un peu peur de se retrouver dans « le noir » pour une course officielle. On est déjà un peu stressé par la course en elle même alors avec la nuit … Et pourtant c’est une expérience de course complètement différente des autres au même titre que de participer à un trail, un marathon, une course en relai ou à une course de montagne. Je vous rassure, nous n’avons pas eu besoin de lampes frontales, le parcours étant illuminé par l’éclairage public.

Toujours à la recherche de nouvelles sensations c’est alors que je me suis alignée sur la ligne de départ de la deuxième édition de la Noctambule avec mon amie Aurélie.

Annoncée comme une course « festive », nous avions même prévu des bâtons phosphorescents pour se fabriquer des bracelets et des colliers lumineux.

L’ambiance était très « friendly » avec des coureurs déguisés, une musique dynamique et ma surprise fut totale quand j’ai vu un gros crocodile gonflable volant dans les airs !

Oui oui les organisateurs avaient prévu un lancé d’animaux gonflables sur la foule avant le départ ! Ce même crocodile que j’ai retrouvé au bras d’un jeune homme dans le métro. Le top départ étant donné à Courbevoie et l’arrivée sur l’Ile de Puteaux, cela veut dire qu’il à couru avec cette grosse bête en plastique tout au long des 10km afin de la ramener chez lui. Les gens sont vraiment dingues quelques fois 😉

Alors quand je dis que cette course était « festive » c’est bien sûr pour les jeux de lumière en mode boite de nuit dans les tunnels tout au long du parcours, la Djette et les foodtrucks à l’arrivée. C’est là que vous vous dites « easyyy » cette course. Bah pas vraiment en fait et tant mieux car sinon ce n’est pas drôle si on ne souffre pas un peu hein ? Avec pas moins de 4 montées et autant de descentes à travers les communes de Courbevoie et de Puteaux que je ne connaissais pas alors que j’habite pas très loin. J’ai réellement été séduite par ces deux villes aux grandes avenues libérées du trafic automobile rien que pour nous. La nuit jouant un grand rôle dans cette ambiance de course, j’ai ressentie une grande liberté tout au long du parcours. La nuit et la ville étaient à nous. J’ai même pris le temps d’apprécier la façade de la bibliothèque de Puteaux qui m’a paru très majestueuse dans ce cadre nocturne.

Et je crois que le moment le plus marquant de cette superbe soirée fut quand au détour d’une rue, la Tour Eiffel m’est apparue, comme un encouragement de plus, comme pour me donner la force de continuer.

À l’arrivée et avant même d’aller au point de ravitaillement final, j’ai fais la connaissance de Léon et de sa femme Florence avec qui j’ai échangé sur la course et qui m’ont raconté à quel point il fait bon vivre à Courbevoie. J’ai même songé à déménager 😉 C’est aussi pour cela que je cours parce qu’au delà du coté très « pudique » de la course à pied, nous ne sommes toujours qu’un coureur parmi tous les autres, affrontant tous les mêmes difficultés avec plus ou moins de facilité, et allant dans une même direction. C’est à travers ces échanges avec les coureurs ou les supporters que je me reconnecte petit à petit avec le monde qui m’entoure.

Comme une course c’est toujours l’occasion d’être solidaire d’une cause, pour chaque dossard acheté,  2€ ont été reversés à la prévention, l’aide aux malades, et la recherche contre le SIDA.

TOUS ENSEMBLE CONTRE LE SIDA

Vous aussi, faites un don sur le site du Sidaction.

Voilà pour mon premier récit de course. Je remercie les organisateurs de la course, les villes de Courbevoie et de Puteaux, les Lapins Runners pour m’avoir fait gagné ce dossard et enfin je félicite tous les coureurs pour leur courage et leurs performances.

Enfin un petit coucou amical à Nadia avec qui nous avons échangé quelques mots à l’arrivée et ma new fitcopine Lydia.

Je peux vous assurer que je serais présente l’année prochaine et peut-être que vous serez à mes côtés.

Audrey