Nous n'avons pas tous des trauma mais on a des histoires et des blessures

Une reflexion un peu brouillon sur les mécanismes de pensées concernant les traumatismes et blessures dans notre société.
A force d’entendre à tout va » elle doit travailler sur ses traumas ; ce n’est pas de sa faute, il a trop de traumas ; oh les gens à traumas je ne peux pas »… je me suis demandée si nous étions tous traumatisés et je pense que non.
Mais parlons en ! Dites moi si pour vous la réponse est oui.

La société fait en sorte que nous ne nous rencontrions plus sur le plan de l’échange ! Lorsqu’on est en désaccord avec une personne et qu’on veut l’exprimer, on est décrit facilement comme agressif.

On a beaucoup entendu sur les réseaux sociaux deux écoles d’éducation qu’on a appelé « montessori vs ghettossori ».
D »un côté les parents parfaits à l’écoute des besoins des enfants et de l’autre les autres.
Pourquoi doit-on entrer dans une case de pensée ? Pourquoi les parents doivent choisir un camp qui revient en extrapolant à soit se faire contrôler par son enfant, soit hyper contrôler son enfant ?

La voie du milieu serait laquelle ? La bipolarité familiale ?
Ou seulement des parents pleins de raisons (on peut vouloir le meilleur pour son enfant et accepter que de le punir et lui mettre des barrières est le mieux pour lui à un moment donné.)

On ne parle plus de crises de nerfs d’enfant mais de tempête émotionnelle (my Lord… ) ; les mots se confondent pour atténuer le poids des situations

Les gens sont invités à abandonner plutôt qu’à se disputer pour ne pas être dans le conflit.

Lorqu’on on veut être méchant ouvertement, on dit » j’ai le droit de dire ce que je pense, c’est important que je m’exprime » ;, alors mon coco oui, mais assume simplement que tu veux blesser.

A quel moment on se rend capable aussi de porter notre responsabilité ?

La part donnée à attendre que les gens nous comprennent est bien trop grande par rapport à celle donnée à notre propre guérison.

Qu’est ce qu’on a à faire que Pauline et Sephora ne comprennent pas qu’on n’oublie pas cette relation très toxique avec un mec dont dès le départ elles nous avaient prévenues de la toxicité ?

Doit on passer encore des semaines à justifier nos sentiments aupres des autres, ou prendre cette énergie et se temps à trouver comment guérir et avancer ?
On ressasse souvent..

Lorsque ça ne va pas dans notre sens, on dit que les gens, conversations ou situations sont toxiques et néfastes.
Plus personne ne veut assumer une conversation difficile ou situation, non on préfère disparaitre, ghoster, fuir.

Je constate dans le langage commun la notion de « traumatisme » et blessure s’entremêlent et ça me chafouine.
On entend H24 les gens parler de traumatisme et je me dis mais avec tous ces traumatismes, qui va t ‘il rester pour nous guérir ?

Je ne parle pas dans un trauma : une victime de violence physique, sexuelle ou tout autre abus n’a aucune part de responsabilité !!

Mais dans certaines blessures nous avons notre part : une histoire d’amour toxique des le depart, des amitiés interessés, ou autres.

Je ne suis pas psy mais mon père m’a bien appris que si un mot existe pour une chose, et bien il doit servir à décrire cette chose et non une autre.
Donc perturbée mais fainéante (je ne suis pas payée pour lire 10 livres de psychologie), j’ai été demander à Chat gpt, gemini copilot etc la différence entre un traumatisme et une blessure psychologique /émotionnelle.

En synthèse les réponses sous tableau ci-après
Mais ce que je retiens est :
Blessure = une coupure : douloureuse, parfois profonde, mais qui cicatrise en laissant peu ou pas de traces.
Traumatisme = une fracture ouverte : ça bouleverse l’équilibre global, la guérison est plus complexe et peut laisser des séquelles si on ne soigne pas.

On peut voir la blessure comme une « cicatrice » résultant d’un passé douloureux, tandis que le traumatisme est une « blessure ouverte »

Je pense qu’il faut avoir la bonne définition d’un mal pour le décrire, et chercher le bon remède pour le soigner
Nous avons certainement tous des blessures à soigner, qu’on porte etc mais pas tous un traumatisme et je dis HEUREUSEMENT.
Il n’y a aucune gloire à vivre et ne pas soigner son ou ses traumatismes

Alors que ce soit l’un ou l’autre, occupons nous en mais en cherchant le bon remède à la situation : ni fuite, ni détournement mais en se faisant accompagner de la manière qu’on jugera la plus adaptée

CHAT GPT